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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 16:45

Date de parution originelle : 2007 ( Royaume Uni) - 2009 (France)

 

Roman Graphique de Posy Simmons

 

Genre : satire sociale / romance

http://www.bodoi.info/wp-content/images/S08-42/tamara_drewe.jpg

 

Résumé : Stonefield est un petit patelin du fin fond de l'angleterre où il ne se passe jamais rien.

Beth et Nicholas Hardimann y tiennent d'ailleurs une retraite pour écrivains recherchant un lieu calme pour s'adonner à l'art de la plume. Ce lieu rencontre un grand succès de part la notoriété de Nicholas, lui même auteur d'une série policière célèbre ayant eu les joies de l'adaptation à la télé.

A part cela...rien ... les jeunes y meurent d'ennui attendant desesperement que quelque chose se produise.

C'est Tamara Drewe , jeune chroniqueuse londonienne sexy en diable, forte de son nez fraîchement refait, qui va bousculer ce petit monde en décidant de s'établir dans la maison de son enfance...

http://www.mundo-bd.fr/wp-content/5.-tamara-drewe-page-3jpg.jpg

Avis :

 

Tamara Drewe est sans doute le meilleur roman graphique que j'ai lu jusqu'à présent. Avis largement partagé puisqu'il a reçu le grand prix de la critique bande dessinée et a été primé à Angoulême l'an passé.

L'auteure fait des vas et vient entre les différents personnages, nous permettant de suivre l'histoire tout en découvrant finement la psychologie de ses protagonistes. L'intelligence est ici de parvenir à se mettre dans la peau d'un écrivain en mal d'inspiration, d'une adolescente ou d'une épouse trompée et esseulée sans tomber dans la grotesque caricature ,  tout en gardant une forme de drôlerie aussi cinglante que discrète (humour british inside).

En cela, j'ai parfois retrouvé à la lecture de Tamara Drewe le plaisir que je pouvais avoir à lire Strangers in Paradise dans le style narratif ainsi que dans le traitement des personnages et de leurs émotions.

http://nerdalors.fr/wp-content/uploads/2010/06/Tamara-Drewe-BD.jpg

Chronique Sociale

 

Tamara Drewe nous met en contact avec la petite bourgeoisie anglaise, ses faux semblants, ses carcans prêts à exploser...mais aussi avec la jeunesse paumée qui ne peut rêver que d'autre chose ( mais c'est valable que l'on soit une ado de Stonefield ou d'ailleurs ... les ados rêvant de conformisme me semblent bien plus flippants que les autres ... ).

Le reste c'est ... une histoire humaine où il n'y a finalement pas de héros mais juste la vie...qui passe. Etonnament , à Stonnefiel aussi.

 

A noter :

 

L'adaptation récente au cinéma par Stefen Frears que j'ai pu voir avant de lire le roman graphique. L'histoire diffère légérement mais on en retrouve l'essence , dans une version plus drôle et plus mordante ... même si moins fine psychologiquement à mon sens.

http://cinema.critictoo.com/wp-content/uploads/2009/11/Tamara-Drewe.jpg

 

Mon conseil : à lire absolument

 

 

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 15:50
Comics en Noir et Blanc
Auteur: Charles Burns
Origine : Etats Unis
Publié de 1995 à 2005 aux Etats Unis
Six volumes ou une édition Intégrale publiée en France chez DELCOURT

http://modvoxpop.files.wordpress.com/2009/04/burns.jpg

L'histoire :

Dans une petite ville située près de Seattle, durant les 70's, les adolescents sont touchés par une étrange MST appelée "La crève" , à l'origine de mutation physiques qui les marginalise. Certains, trop atteints pour maintenir un niveau minimum d'intégration, sont amenés à s'exhiler dans la forêt dans des campements de fortune. L'histoire s'axe sur un petit groupe de lycéens qui sera irrémediablement bouleversé par l'arrivée de la maladie dans leur vie.

http://www.coinbd.com/images/planches/20070103135512_t0.jpg
Avis :

Black Hole est un ovni , une oeuvre singulière que l'on ne peut croiser sans qu'elle laisse une trace. Situé entre le récit d'horreur, le récit initiatique et l'allégorie, l'histoire nous fait suivre le parcours chaotique de ces adolescents paumés par essence, que rien ne prédestinait à connaître de telles épreuves.

La force du récit est de parvenir à plonger le lecteur dans l'univers et les émotions des protagonistes : la métamorphose physique de la maladie fait ainsi écho à celle des adolescents, le sentiment d'attraction/répulsion lié à la sexualité, la violence des amours flinguées par la maladie, la mort et le sexe omniprésents...et le monde, la société, que l'on rejette et que l'on recherche desesperemment à la fois. "Black Hole" , c'est bien cela : nous sommes plongés dans un trou noir dont on imagine difficilement  pouvoir se sortir...noir comme l'histoire, noir comme le graphisme, noir comme ces destins fauchés et ces sentiments perdus. La question que l'on se pose c'est "où l'auteur veut il en venir? Où cela nous mènera t il ?"
C'est glauque et desesperant...et vivant en même temps.

La fin tombe, un peu abrupte, comme la vie sur deux histoires qui commencent et se terminent en même temps. Finalement, c'est à chacun de puiser dans Black Hole ses propres reflexions.

L'ombre du SIDA

L'histoire se situe dans les années 70's, la "crève" s'y insinue comme le SIDA dans les années 80. L'insouciance n'est pas de mise : elle vous tue. Mais la crève ne tue pas physiquement : c'est une misère morale, une solitude, un isolement...qui existe à des degrès plus ou moins profond, selon le niveau de métamorphose. Le malade est rejeté car différent, mais il se rejette lui même...ne comprenant pas cette métamorphose, ce "monstre" qu'il devient. Le malade quitte violemment la norme qui lui semblait parfois étouffante pour tomber dans une "non existence" totale.

La métamorphose

La "crève" ne touche que les adolescents, la catégorie de la population qui change le plus. On ne voit jamais les adultes rejetter clairement ces teenagers étranges, et on ne voit qu'une ou deux fois d'autres ados le faire. C'est généralement plutôt la peur et le désarroi voire la compassion qui dominent face à la maladie. S'il est clair que certains d'entre eux, défigurés, auraient des difficultés à s'intégrer dans cette société conventionnelle des 70's ...d'autres n'ont que des expressions discrètes de la maladie. Qu'est ce qui peut les pousser alors à s'exhiler dans la forêt , à abdiquer tout espoir d'intégration sociale, à quitter foyers, familles et amis, rêves d'avenir ? Pourquoi cette évidence frappante ?

Le sexe et la mort

Les deux thèmes sont intimement liés durant tout le récit. Chris contracte la maladie en faisant l'amour dans un cimetierre, Keith est hypnotisé par la belle Eliza, clairement malade...dans les deux cas, le sexe fait figure de roulette russe. Chris n'a pas voulu entendre Rob lorsqu'il a voulu lui dire qu'il était atteint et Keith ne semble que plus obsédé par Eliza du fait qu'il connaisse les risques.
On retrouve aussi dans le côté horrifique de l'histoire des thèmes clés des films d'horreur pour teenagers : ce sont ceux qui ont "pêchés" qui finiront mal ...ainsi, c'est le sexe qui amène la maladie et ce sont les adolescents touchés par la crève qui disparaissent dans d'étrange circonstance, manifestement emportés par une entité encore plus monstrueuse. Là aussi, la sexualité est tout autant dangereuse et effrayante qu'elle est attirante.

Black Hole


L'horreur

Elle revêt deux formes dans cette histoire : la forme morale et conventionnelle des vieux films d'horreur mais aussi une forme plus organique.

La maladie déforme les corps : les peaux sont rongées, l'épiderme devient vivant, il se fissure, se déforme, s'arrache. Cette réalité s'exprime aussi au travers des rêves et cauchemars des personnages principaux. Cette horreur "graphique" est tout aussi sexuelle que les autres. Ici le "Black Hole" est une reférence évidente aux sexe de la femme, que l'on retrouve souvent en tant qu'ouverture / déchirure laissant s'exposer des entrailles ou toutes sortes d'élements inconnus. L'element liquide est tout aussi régulièrement représenté : dans ce lac qui tiendrait presque du marais, on s'y baigne, y sombre , s'y noit presque, s'y enfonce, en réalité ou en rêve.
http://www.casafree.com/modules/xcgal/albums/userpics/11463/blackp34t1.jpg

Ainsi, Black Hole est une oeuvre complexe et riche offrant une multitude de lectures différentes à celui qui en parcours les pages. Si le thème horrifique et dramatique peut rebuter au premier abord, et si l'histoire peut rendre perplexe, l'oeuvre mérite que l'on s'y attarde.


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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 13:09

Bande dessinée française de type manga
Trois tomes parus chez Ankama
Auteur : Florent Maudoux






L'histoire :

Étrange université : À la Faculté des Études Académiques des Héros, Chance, Xiong Mao et Ombre entament leur cursus. Ces trois nouveaux étudiants vont découvrir les joies de la vie universitaire, la concurrence sans pitié entre étudiants, les professeurs sadiques, le stress des examens et bien plus encore…


Avis après lecture du premier tome :

Si vous voulez passer un bon moment de détente, Freaks Squeele est la BD parfaite. Les personnages sont attachants, l'environnement interessant et les histoires drôles. Je me suis surprise plusieures fois à sourire toute seule en lisant.
C'est le monde de l'à peu près...les dessins sont à peu près réussits, l'histoire tient à peu près debout, la qualité est à peu près là mais je dirais que sur ce type de produit : OSF !
Freaks Squeeze c'est "que du bonheur" à destination des fans de mangas et/ou de comics, une histoire qui ne se prend pas au sérieux, et c'est tant mieux.

Mon seul sentiment après avoir refermé le premier tome : Vite, la suite !

 

 

http://press.ankama.com/usersfiles/File/freaks-squeele-1.jpg

 

Second Tome :

 

Toujours le même sentiment. Les personnages s'étoffent tout en évoluant dans un environnement qui reste très léger.

Et comme j'ai du bol, on m'a déjà offert le tome 3

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 11:16

Série En Cours
2 Premiers tomes publiés chez Semic
6 Tomes suivant chez VERTIGO
De Bill Willingham (scenario )  Ian Medina  ( dessins premier tome ) et Mark Willingham ( dessin tomes suivants )
http://backseatcuddler.com/wp-content/uploads/2008/12/fables1.png

L'histoire :
Les personnages magiques qui habitent nos contes d'enfant existent et vivent parmi nous...où plutôt, à côté. Les survivants d'un exode massifs de "Fables" ,suite à une terrible guerre les opposants à un adversaire mystérieux, se sont installés à Fableville, dans un quartier bien discret de New York. Là bas, cohabitent un prince charmant infidèle et interessé, un loup amnystié transformé en humain et une blanche neige psychorigide en assistante du Maire, un Jack ( celui du Haricot Magique ) malin et roublard, une belle et une bête, et  bien d'autres célébrités...
Les Fables n'ayant pas une apparence humaine doivent rester à "La Ferme" , un endroit caché hors de la ville où ils travaillent pour le bénéfice de tous les autres Fables.
http://www.coinbd.com/images/planches/fables_t0.jpg
Avis :

Fables est une série riche et passionnante où les auteurs délivrent une vision souvent peu glorieuse des héros de notre enfance, qui n'en deviennent que plus intéressants. D'une certaine  façon, on se croirait dans le Melrose Place des contes où les aventures policières seraient remplacées par d'anciennes guerres sur des territoires fantastiques. On retrouve à la fois l'humour et le drame au travers des différents personnages, perçus à la fois avec affection mais sans concession. Les amis du premier degrès peuvent passer leur chemin, la série doit être suivie avec recul et légéreté. Le nombre de personnages et les interactions possibles étant quasi illimité, le developpement de l'histoire pourrait être assuré sur de nombreuses années. Tant mieux.

A noter qu'il existe déjà une série dérivée de "Fables" ... "Jack of Fables" dont le premier tome est disponible en VF chez le même éditeur...toujours aussi délirant.

Si vous cherchez une série  de grande qualité du côté des comics ( en dehors de SiP bien sûr ), je vous conseille celle là.

fables2.jpg
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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 10:06

...où comment je me suis lassée

Fan de shoujo ai : vous évoluez mais les mangas, eux, n'évoluent pas. La jupette d'écolière, à quinze ans vous trouvez ça classe, à 22 ans attendrissant, à 30 c'est gonflant.  Voilà peut être pourquoi après une mode shoujo ai, le soufflet retombe petit à petit.

Je dois vous l'avouer : je n'ai pas vu la fin de Maria Sama Ga Miteru !
Peut être que c' est une période dans ma vie où j'ai moins de temps, moins l'envie, moins le loisir de visionner des mangas...mais il n'y a pas que ça.

Ma vie quotidienne m'indique que le monde, les mentalités changent petit à petit vis à vis de l'homosexualité...mais quand on en vient à la représentation, on a l'impression de faire face à une  grosse machine qui peine à bouger. De ce fait, on a d'un côté des jeunes enthousiastes à la vue d'un bisou entre filles ou d'un personnage de série qui le serait, et de l'autre des adultes plus blasées qui déplorent de n'avoir jamais vu que ça. Et puis, au delà de ces questions de relations amoureuses, baisers, étreintes, si longtemps éludés à l'écran comme dans notre culture...se pose la question de la qualité.

Representation lesbienne dans les produits culturels ( au sens le plus large possible du terme ) et qualité vont rarement bien ensemble , on pourrait presque dire que cela se compte sur les doigts des deux mains. Les mangas n'échappent pas à cette règle.  Il y a quasi generalement un trop ou un trop peu quelque part :  entre la perverse foldingue et la cruchotte en délire romantique permanent , je connais peu de filles qui se retrouvent quelque part.

Alors bien sûr...Shizuru, Haruka, l'autre brunasse amatrice de flûtes de Kannaduki no miko dont j'ai oublié le nom sur le moment  (*sourire sadique*), la tripotée d'Onee Sama charismatiques bien que souvent très chastes et peu tactiles, ou les guerrières surpuissantes peu portées sur la gente masculine...mais est ce que ça n'existe pas une histoire simple de deux personnes de plus de 18 ans, qui s'aiment sans questions metaphysiques ou sans un boulon en moins ? ( non, on ne pense pas "oui mais y'a plus d'histoire alors" , on pense positif et on se dit qu'en fait ce sont des agentes secretes surpuissantes qui ont perdus la mémoire et qui, sur le chemin de la vérité, vont la retrouver et s'apercevoir qu'en fait elles sont ennemies ... )

Jusqu'à présent, en dehors de quelques rares couples phares, qui semblent éternels, bien que leur âge ou leur comportement permettent quasi toujours un doute...on sait que c'est "juste une passade". Du coup, entre le "oh mon dieu j'aime une fille c'est un drame" et le "de toute façon c'est pas pour la vie" , on retrouve nos chers extrêmes : "c'est gravissime et vous irez toutes en enfer" , ou "c'est pas grave c'est des filles qui s'amusent". J'en viendrais presque à preferer le subtext qui permet, au moins, d'écrire son propre scénario.

Et maintenant qu'est ce que je fais ? Et bien, je me concentre sur la qualité. Tant pis si il n'y a pas l'atout charme d'une donzelle charismatique aimant les femmes ou la chaleur d'une romance partagée. J'ai toujours le radar bien branché cela dit ... mais s'il faut attendre l'arrivée d'une nouvelle Ebine Yamaji , je crois qu'il y a de quoi patienter.


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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 14:45

Disponible en VF - 1 tome publié chez Delcourt



Résumé :

Julie Martin se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Alors qu'elle prend des photos dans un endroit désertique de Californie, une immense explosion survient. Ses effets se font sentir à des dizaines de kilomètres à la ronde. Bientôt, la jeune femme est recouverte par les retombées. De mystérieuses bulles de métal liquide s'accrochent à elle et recouvrent une partie de son corps.
Pour Julie commence alors les ennuis. Son mari, dont elle est séparée, ne veut rien savoir d'elle. Le médecin qu'elle contacte pour la débarrasser de son étrange plastron métallique croit à une mauvaise blague. Et surtout, l'armée et une employée du NSB particulièrement efficace sont maintenant sur ses traces. Car, évidemment, l'explosion cache une arme qui doit rester secrète mais aussi un meurtre... et peut-être pire encore.
Dans cette course à la vérité, Julie ne pourra compter que sur un Park Ranger, une bande de motards et les pensées d'une jeune pilote d'essai décédée pendant ce qu'il est convenu d'appeler l'incident de Moon Lake.

Opinion après lecture du Tome 1 :

Je m'attendais à un titre plus anecdotique que Delcourt aurait été repêcher quelque part pour récuperer un peu du succès de Strangers In Paradise. J'ai quand même bien accroché. On retrouve bien la patte de Terry Moore et beaucoup des ingrédients qui font le bonheur des fans de SiP : mélange d'humour, de personnages haut en couleur, de réalités quotidiennes, d'émotions humaines...
Le personnage de Julie Martin est attachant sans être charismatique : c'est clairement une pauvre fille, une personne lambda qui se retrouve dans une situation extraordinaire. Sa vie n'était déjà pas bien reluisante, elle va être encore pire. Je ne pense pas que l'ambition soit ici de proposer un titre exceptionnel mais plutôt une histoire plaisante qui tient la route.
Ca vaut la peine de s'y pencher et ça permet de patienter entre les treeeeeeeees longues attentes de parutions de Strangers In Paradise.

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 19:24
Une petite note pour indiquer à ceux et celles qui suivent la série dans son édition française que le tome 12 était enfin disponible dans toutes les librairies de bon goût. ( aux éditions Kymera )



S'il y a bien une série à suivre actuellement en France, c'est celle là.

Si mamie ou tantine ou votre cousin Jean Hugues vous offre des sous pour Noël c'est dans cette série qu'il faut les mettre

Si vous êtes uniquement mangavore et que vous ne connaissez rien au monde des comics, il faut lire SiP parce que c'est bon pour votre culture et que ça fait le poil soyeux et l'oeil vif.

Un ptit rappel pour ceux qui n'auraient pas suivis : Strangers In Paradise
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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 20:16
Non non, il ne s'agit pas d'une fausse excuse pour mes absences prolongées, mais d'un webcomic très drôle et sympa qui m'a permis de passer un bon moment de détente.


L'histoire
Susan, une secrétaire "comme les autres" est un jour enlevée par une bande de pirates de l'espace. Non seulement, toute l'équipe est féminine mais en plus : elles sont toutes lesbiennes !

N'allez rien chercher d'élaboré dans ce comic, on est dans le registre de la pure déconnade.
Si vous aimez le style kitsch des vieux comics des années 50 et que vous avez de l'humour , c'est l'occasion de passer un bon moment. C'est tout simple et c'est déjà pas mal !

http://rosalarian.com/lesbianpirates/
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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 20:10
Non non, je n'ai pas décidé d'abandonner le blog malgré une très longue absence.

Pas mal de peripeties dans ma vie, dont la fermeture de la boutique Animamea, m'ont un peu éloignée du monde des mangas et autres BD's. Je compte m'y remettre petit à petit , mais je pense me consacrer davantage dans les temps à venir au domaine de la BD.

Je posterais sans doute beaucoup moins souvent que par le passé , mais je préfère preserver le côté qualitatif du blog que quantitatif.

N'oubliez pas qu'il reste toujours le forum, foisonnant de participants très actifs toujours au fait des dernières actualités en matière de Yuri et Shoujo ai.

A très bientôt donc sur le blog,


Minipoussin

voir l'image en taille réelle
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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 01:59
Web Anime court / OAV courte d'une dizaine de minutes
Non licenciée en France

img186/6608/candyboyqk4.jpg


Candy Boy est une histoire courte mettant en scène deux soeurs partageant plus qu'un lien d'amitié.

Taboo or not Taboo ? 

Les histoires incestueuses ont souvent tendance à me rebuter lorsqu'elles vont plus loin que l'admiration profonde pour le grand frère/la grande soeur qui representerait l'homme ou la femme idéale. Generalement, le passage à l'acte ou l'amour déclaré comme tel correspondent à une ligne rouge au delà de laquelle je ne souhaite pas aller. 

Question de projection personnelle...d'autres personnes peuvent totalement faire abstraction de cette situation "liens du sang" et apprécier la romance comme si de rien n'était. Dans d'autre cas, la situation en elle même se trouve être la "valeur ajoutée" du lien sentimental. Bon, pour moi c'est non. 

Dans Candy Boy, paradoxalement, je n'ai pas été trop gênée par la situation. Premièrement parce que c'est mignonnet, deuxièmement parce que l'ensemble est assez improbable. En gros, on fait facilement abstraction du lien unissant les deux protagonistes principales tant elles semble plus être copines de chambrées que soeurs. 

En bref, j'avais des à prioris et finalement c'est pas trop mal. Un peu comme les histoires courtes dans certains recueils mangas yuris : ça ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est pas désagréable à suivre.

A priori , une série serait prévue prochainement....mouais, tout dépend de jusqu'où ils vont aller dans l'histoire. Je dirais lorsque je verrais si je "suis" ou pas.

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