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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 20:16
Non non, il ne s'agit pas d'une fausse excuse pour mes absences prolongées, mais d'un webcomic très drôle et sympa qui m'a permis de passer un bon moment de détente.


L'histoire
Susan, une secrétaire "comme les autres" est un jour enlevée par une bande de pirates de l'espace. Non seulement, toute l'équipe est féminine mais en plus : elles sont toutes lesbiennes !

N'allez rien chercher d'élaboré dans ce comic, on est dans le registre de la pure déconnade.
Si vous aimez le style kitsch des vieux comics des années 50 et que vous avez de l'humour , c'est l'occasion de passer un bon moment. C'est tout simple et c'est déjà pas mal !

http://rosalarian.com/lesbianpirates/
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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 01:59
Web Anime court / OAV courte d'une dizaine de minutes
Non licenciée en France

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Candy Boy est une histoire courte mettant en scène deux soeurs partageant plus qu'un lien d'amitié.

Taboo or not Taboo ? 

Les histoires incestueuses ont souvent tendance à me rebuter lorsqu'elles vont plus loin que l'admiration profonde pour le grand frère/la grande soeur qui representerait l'homme ou la femme idéale. Generalement, le passage à l'acte ou l'amour déclaré comme tel correspondent à une ligne rouge au delà de laquelle je ne souhaite pas aller. 

Question de projection personnelle...d'autres personnes peuvent totalement faire abstraction de cette situation "liens du sang" et apprécier la romance comme si de rien n'était. Dans d'autre cas, la situation en elle même se trouve être la "valeur ajoutée" du lien sentimental. Bon, pour moi c'est non. 

Dans Candy Boy, paradoxalement, je n'ai pas été trop gênée par la situation. Premièrement parce que c'est mignonnet, deuxièmement parce que l'ensemble est assez improbable. En gros, on fait facilement abstraction du lien unissant les deux protagonistes principales tant elles semble plus être copines de chambrées que soeurs. 

En bref, j'avais des à prioris et finalement c'est pas trop mal. Un peu comme les histoires courtes dans certains recueils mangas yuris : ça ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est pas désagréable à suivre.

A priori , une série serait prévue prochainement....mouais, tout dépend de jusqu'où ils vont aller dans l'histoire. Je dirais lorsque je verrais si je "suis" ou pas.

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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 18:29

Serie animée de 13 épisodes - non licenciée en France
Adaptée d'un manga d'histoires courtes "Blue Drop" de Akihito Yoshitomi ( Ray, Eat Man ... )

Genre : Science Fiction / Romance

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L'histoire : 

Mari a perdu la mémoire après un terrible incident qui a coûté la vie à ses parents. Elle fut recueillie par sa grand mère, qui décide, dix ans plus tard, de l'envoyer dans un pensionnat destiné aux jeunes filles de bonnes familles. Mari vit très mal cette séparation, n'ayant, de plus, jamais été scolarisée jusqu'à présent. 
Au pensionnat, elle ne tarde pas à faire connaissance avec l'étrange Hagino qui, en guise de bienvenue, tente de l'étrangler. 
Qui est donc Hagino ? Quels sont les souvenirs enfouis dans la mémoire de Mari ? Quel étrange lien unit les deux adolescentes ? 

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Avis sur la série

Une ambiance très douce, un chara design agréable, des personnages attachants, de beaux paysages : Blue Drop dispose de nombreux élements pouvant charmer. Les clefs de l'histoire ne sont dévoilées que petit à petit, nous laissant le temps de mieux faire connaissance avec les protagonistes de l'histoire, que ce soit du côté humain ou extraterrestre.
Si le fond reste des plus classiques, la trame est plutôt bien amenée. Je regrette cependant que l'histoire ait due être bouclée en treize épisodes. Si ce format aurait mieux convenu à d'autres séries ( Strawberry Panic ) , il desert Blue Drop qui laisse beaucoup de questions en suspend après le dernier épisode. Treize épisodes ne sont pas suffisant lorsqu'il s'agit de developper deux intrigues, tout en prenant bien le temps de mettre en avant la douceur de vivre des lycéennes ( essentiel pour donner du sens à l'histoire )

Les intrigues

Deux intrigues se croisent dans Blue Drop :  La principale est celle concernant le passé commun de Mari et Hagino / Ekaril , et la raison de la présence du Blue sur Terre, la seconde étant la romance entre ces deux mêmes personnages.

Le shoujo ai 

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Blue Drop est une série clairement shoujo ai. La relation entre Mari et Hagino / Ekaril est centrale et, pour une fois, ne laisse pas place au doute quant aux sentiments partagés.

En bref : une série plaisante à regarder, "charmant" est le mot

Note globale : 7/10

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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 05:33

One shot - non disponible en France ( Import US ) 
Editions : ALC Publishing
Disponible sur Animamea Shop

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Eriko Tadeno propose dans ce recueil 100% Yuri quatre historiettes autour de l'amour lesbien :
 
Emi, qui vit une relation épanouie avec Taka, doit faire face à la pression familiale lors du mariage de sa soeur. Comment peut elle leur expliquer qu'elle ne souhaite pas se marier et partage sa vie avec une femme ? 

Suzu rêve parfois de son adolescence, passée dans un lycée de jeunes filles. Ces rêves la perturbent depuis qu'elle a retrouvé Misato, une fille de son ancien lycée, au sein du club de theâtre de l'université. Pour ne rien faciliter , la pièce de theâtre sur laquelle elles travaillent tourne autour d'une histoire d'amour entre femmes, ce qui rend Suzu très mal à l'aise...

Mizuko est une working girl quadragénaire. Elle rencontre une jeune employée, Yuka, qui se heurte de plein fouet au sexisme de sa hierarchie. Mizuko décide de venir en aide à Yuka, dont le caractère direct lui fait penser à son ex petite amie. Mais bientôt, les rumeurs commencent à fuser dans les couloirs concernant la nature de cette aide...

( La quatrième histoire est en fait la suite de la troisième ) 

Avis sur le recueil

Le recueil tourne autour d'histoires courtes et finalement assez simples présentant des histoires d'amour entre femmes adultes. Le ton reste globalement léger et sans prétention : c'est du Yuri pour les fans de Yuri. 
Ni totalement dans la romance fleur bleue, ni dans le pornographique ( même si l'érotisme est bien présent ici ).

Pour être tout à fait honnête : on sait tres rapidement comment les histoires vont se dérouler, un peu à la manière des romans Harlequins , mais on joue le jeu puisqu'après tout , c'est un peu l'interêt.
Quant au dessin, il est encore un peu malabile, mais n'est pas déplaisant pour autant.
S'il fallait établir une comparaison, Ebine Yamaji est plusieurs crans au dessus en terme de qualité ( que ce soit au niveau de l'histoire, du travail des personnages, du dessin, de la sensibilité de l'oeuvre etc. ), mais c'est comme lorsqu'on va au cinéma, il y a des moments où on a juste envie de voir un film superficiel et léger, sans chercher l'oeuvre du siècle. 

Le but ici : se vider la tête avec un brin de romance , une touche d'érotisme , et des histoires qui finissent bien

Interessant , parce que rare. Des histoires de femmes adultes, avec une sexualité adulte...et surtout, destinées à un public de femmes.

Note globale : 7.5 / 10
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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 18:00

Ice

Série de 3 OAV's - non licenciée en France

L'histoire

Suite à un étrange facteur contaminant, toute la population masculine de la planète a été effacée de la surface du globe. Les femmes, ne pouvant se reproduire, sont vouées à l'extinction.
Dans ce qu'il reste du Japon, deux camps s'opposent : l'un, fataliste, qui a décidé d'accepter le funeste destin de l'humanité, l'autre, cherchant dans la technologie des moyens d'assurer la reproduction de l'espèce. C'est dans cet univers apocalyptique qu'Hitomi et Yuki se rencontrent...

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Hitomi, l'expérience et Yuki, l'innocence

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Avis 

On pourrait qualifier ICE de série d'anticipation écolo-apocalyptique. Passé et futur se mélangent et se croisent au sein d'une terre de desespoir où le bien être n'existe pas. J'avoue que je n'ai pas forcément tout compris de l'intrigue générale ( en tout cas, je n'ai pas saisi les subtilités du scénario au premier visionnage...et contrairement à Simoun, je n'ai pas encore eu le courage de voir une seconde fois la série ), ce qui fait que mes impressions resteront globales.


L'ambiance de l'animé est assez glauque et sombre, et en tout cas, définitivement adulte. 

Le monde dans lequel évolue les personnages est tellement toxique qu'il en a perverti les âmes survivantes. Hitomi, capitaine d'expérience à l'âme chevaleresque et torturée, va pourtant croiser la route de Yuki, adolescente débordant d'innocence, malgré les habitudes dévoyées de son clan. Comme souvent, les bons sentiments devraient être les armes qui permettront peut être de trouver une issue positive à l'évolution de cette planète "pourrie" par l'Humanité.
 
Les femmes, seules survivantes, ne gèrent pas le monde de façon différente des hommes : dans ICE, tous les comportements existant dans une société sexuée continuent d'exister. Je ne pense pas que les scénaristes avaient prévus de faire une démonstration de la repartition des genres comme celle d'un élement purement culturel, il en résulte cependant cette projection : femmes ou hommes, c'est pareil. Ce qui change ici , c'est que sans les hommes, point d'enfants...et sans enfants, c'est la mort assurée.

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Je retiens cependant les remarques hypocrites des femmes soldats concernant leurs armes " outils de destruction légués par les hommes" ... oui mais, ne les utilisent elles pas de la même façon ?


Les relations lesbiennes dans ICE

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Qui dit monde de femmes dit sexualité lesbienne. On retrouve tout de même cette vieille opposition moraliste entre sexe et romance.
La sexualité est essentiellement présentée ici sous une forme pervertie et négative...ce qui pousse d'ailleurs Hitomi a repousser les avances de Yuki lorsqu'elles se rencontrent ( pour Yuki, c'est un bon moyen de se "lier" , la sexualité étant très libre dans son clan, tandis que pour Hitomi, elle n'a aucun sens sous cette forme dénuée de sentiments réels). Le discours est clairement moraliste : la sexualité n'a de sens que lorsque les sentiments y sont liés.
Ceci étant dit , ICE est bien evidemment un animé Yuri qui, il faut le dire, traite de sujets un peu plus matures qu'à l'ordinaire. 

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En Bref : 

Interessant à voir, même si un peu brouillon. ICE pourra rebuter les fanas des séries "adolescentes" au romantisme exacerbé. Je retravaillerais peut être la fiche si, au détour d'un second visionnage, je comprends davantage le fond de l'histoire.

Note globale : 7/10  ( points au dessus de la moyenne pour l'originalité et pour le Yuri )

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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 21:45

Série de 26 épisodes ( non licenciée en France ) 

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L'histoire :

Nadie est une jeune et jolie chasseuse de prime maniant le pistolet avec brio. Sa nouvelle cible : Ellys, toute petite chose, à ramener morte ou vive, et représentant une énorme prime. Ellys est accusée de meurtre bien qu'elle n'ait aucun souvenir précis de l'evenement. D'ailleurs, Ellys ne semble pas savoir grand chose du monde qui l'entoure et qui devient terriblement menaçant pour elle, tous les chasseurs de prime du pays étant à ses trousses.
La jeune fille était jusqu'à présent abritée par une "sorcière" qui sera victime de cette chasse à l'homme. Avant de mourir, elle confie à Ellys une pierre aux vertues magiques, sensée permettre de mener les sorcières à une destination mythique : Wynay Marka. Nadie, décidée à garder sa captive en vie, promet à la vieille dame de veiller sur Ellys jusqu'à ce qu'elle la remette à son commanditaire.


Avis sur la série : 

Ceux qui s'attendent à un équivalent de Noir ou de Madlax risquent fortement d'être déçus. Si on retrouve dans "El Cazador" des ingrédients déjà présents dans les deux premières séries ( un duo d'heroïnes, des gunfights, un "père" assassiné, de la magie....et la musique de Kajiura ), l'ambiance est ici terriblement différente.

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El Cazador est une forme de Road Serie où l'on suit Nadie et Ellys dans un voyage qui semble parfois très long. Chaque épisode marque un arrêt et/ou une rencontre et les avancées dans le scénario tardent à venir. Autant dire que les accros de l'action et du scénario bien ficelé n'y trouveront pas leur compte.

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                                                                                         Blue Eyes


Cependant, le duo d'heroïnes, particulièrement attachant, ainsi que certains personnages secondaires ( Blue Eyes, LA, Lirio ... ) permettent de passer un moment plaisant en leur compagnie.

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                                                                                           L.A

A noter : un bon nombre de moments "fan services" avec les différents déguisements ou occupations de Nadie et Ellys ( Nadie et Ellys en vendeuses de Tacos, Nadie et Ellys dans un Onsen, Nadie et Ellys dans une piscine, Ellys en pleine "transe" plus qu'évocatrice etc. ). On reste cependant dans le soft.

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Le shoujo ai 

Y'en a ... y'en a pas ? Je dis oui. 
Pas d'action à la Strawberry Panic ici mais suffisamment de scènes, d'échanges de paroles et de réactions significatives pour exprimer un lien sentimental entre Nadie et Ellys. Je considère qu'on est d'ailleurs au delà du subtext de Noir, puisque les heroïnes sont bien plus expressives que Mireille et Kirika.
Est ce que c'est le principal interêt de la série ? Je dirais oui ici également. S'il n'y avait pas ce lien entre Nadie et Ellys, terriblement mignon, je n'aurais sans doute pas suivi jusqu'au bout.

En Bref

El Cazador est une petite série sympa mais "sans plus". La musique de Kajiura, le design agréable, les personnages interessants, ne sauvent pas les lacunes du scénario et la lenteur de la série. 
Reste la relation Nadie / Ellys pour arracher quelques sourires niais au fan de shoujo ai.

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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 00:00

Série licenciée en France

Une saison - 26 épisodes

4 OAV en préparation - première sortie prévue au japon automne  2006

Mai Otome est d'une certaine façon la seconde saison de Mai Hime mais elle se déroule dans un univers parallèle totalement indépendant de la première série. On retrouvera donc les mêmes personnages mais avec des lieux/temps/situations totalement différentes. En outre, les personnages principaux ne sont ici plus les mêmes.

L'histoire

Arika Yumemiya est une jeune orpheline en quête de sa mère disparue alors qu'elle n'était qu'un bébé. Elle arrive dans le royaume de Windbloom après un long voyage et fait la connaissance de Nina, elève de Garderobe, l'académie des Otomes. Les Otomes sont de jeunes femmes combattantes aux pouvoirs immenses faisant office d'armes ultimes pour les pays qu'elles représentent.

Ayant assisté au combat entre la Master Otome Shizuru et un slave, Arika décide de devenir elle aussi une otome, afin de se rapprocher de sa mère qui, selon elle, l'aurait elle même été...mais il n'est pas simple d'entrer à Garderobe, et le chemin pour devenir Otome sera long et périlleux pour Arika et ses amies...

Fan service et shoujo ai

La série faisant suite à Mai Hime, avec les mêmes personnages mais dans un autre univers, Mai Otome offre beaucoup de scènes "clins d'oeil" aux fans de la première série. Cela gêne certains spectateurs et en ravissent d'autres ( je fais partie de la seconde catégorie).

En outre, le côté shoujo ai de Mai Hime est encore plus accentué dans Mai Otome, notamment par le biais d'une pirouette scénaristique un peu douteuse obligeant les Otomes à rester vierges ( nb : ne pas avoir de rapports sexuels avec des hommes sous peine de perdre leurs pouvoirs ).

De ce fait, les relations fille x fille sont légions et ravissent les fans du genre.

Cependant, les fans du couple Shizuru x Natsuki seront plutôt déçus...s'il l'ensemble des élements perçus dans la série fait comprendre une réciprocité...on ne voit pas grand chose.

Avis :

Mai Otome est clairement en dessous de la première série, Mai Hime...elle peut avoir des aspects très réjouissants comme assez décevants. On se perd parfois en milieu de saison dans des épisodes longuets qui ne servent pas à grand chose et les moments d'actions sont très/trop rares.

Difficile de suivre les intentions des producteurs : Serie de fan service ? Serie qui a sa vie propre ? Public plutôt jeune ou plus âgé ? Le scénario s'y perd parfois.

Le parti pris est tout de même de mettre en avant les nouveaux (jeunes) personnages...plutôt classiques dans l'ensemble même si on note l'apparition d'un personnage marquant : Tomoe, jeune psychopathe de service.

C'est un peu dommage vue les nombreuses possibilités de l'histoire. Beaucoup de personnages intéressants, mais peu de temps pour les développer...beaucoup de ridiculisation de ces mêmes personnages qui décrédibilise l'aspect dramatique de l'ensemble.

Notons le fait que la musique a été composée par Kajiura : le niveau est moins bon que dans Mai Hime mais quelques beaux morceaux permettent d'augmenter l'intensité de certains passages.

Lien Mai Hime/Mai Otome

On se rend compte au fur et à mesure de l'avancée dans l'histoire que le lien avec Mai Hime est bien là. On ne perçoit ce lien que vers la fin de l'histoire...laissant dans l'air beaucoup de suppositions et de théories diverses.

J'ai comme le sentiment que Mai Otome serait une série faisant l'entre deux et qu'une troisième série pourrait montrer le bout de son nez , donnant davantage d'explications sur le fond.

A vrai dire cela ne me déplairait pas...

Note globale : 7/10

Note des participants : 8.2/10

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Mai Otome Zwei 

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Un an après les derniers évenements, Arika poursuit son enseignement tout en officiant en tant que Meister Otome auprès de Mashiro de Windbloom. Cependant, les deux jeunes filles se disputent de plus en plus quant à la façon de gérer les affaires du royaume.
Pendant ce temps, l'équipe de Garderobe ( Natsuki, Shizuru, Irina et le nouveau professeur  ) effectuent des recherches sur le site où se sont écrasés les débris du météro Thron 1, détruit par Arika quelques temps plus tôt.
C'est là que Miyu, et bientôt Shizuru, sont attaquées par un mystérieux et puissant adversaire...

Avis 

Fanservice quand tu nous tiens...des poitrines plus rebondissantes que jamais, des personnages tournés en ridicules, des come back, un soupçon de clins d'oeils à Mai Hime, du MOE , une scène de bain...mais un scénario digne d'un épisode de Julie Lescaut et certains dialogues d'un goût relatif.

Côté shoujo ai , seuls les fans du "couple" Arika / Mashiro pourront y trouver leur compte ...on notera tout de même de jolis moments consacrés à Haruka/Yukino dans l'épisode 2.

Les fans de Nao et de Chie devraient aussi trouver de quoi grignoter même si ça ne sera pas suffisant à maintenir l'attention;

En bref : ludique, mais decevant ... au suivant ! 

Note globale : 6/10 ( un point au dessus de la moyenne uniquement parce que c'est l'univers Hime )

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6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 00:00

Trois saisons sur 26 épisodes TV et 5 OAV

Non disponible en France 

Produits dérivés disponibles chez Animamea Shop

L'histoire

L'histoire se déroule dans une prestigieuse école de jeunes filles 
Dans le bureau des étudiantes se trouvent les plus remarquables et les plus admirées filles de l'école.

Ce bureau a instauré la règle des "petites soeurs", les membres du bureau doivent choisir une première année pour être leur petite soeur et les guider dans leur évolution au sein de l'école et garantir le maintien du niveau et de la bienséance de l'école  

Yumi, la jeune héroïne est une jeune première année parmi tant d'autres pleine d'admiration pour Sachiko, l'une des "roses" du bureau des étudiants. Par un concours de circonstances, Sachiko va proposer à Yumi de devenir sa petite soeur, mais celle ci va refuser car les raisons qui mènent Sachiko a lui faire cette proposition ne sont pas bonnes...les membres du bureau lancent un défi à Sachiko : Yumi devra accepter sa proposition avant que la pièce Cendrillon ne soit jouée. Si Yumi n'accepte pas, Sachiko devra jouer le rôle principal et sera contrainte d'avoir un garçon pour partenaire, ce qu'elle déteste plus que tout...si Yumi accepte, elle devra jouer cette pièce à la place de Sachiko.


Avis


On est dans le supra classique du shojou ai avec des histoires de jeunes filles "pleines d'admiration les unes pour les autres", et des ambiguités à tous les étages. Les membres du bureau sont toutes belles , intelligentes et classes et sont le centre d'interêt principal de toutes les autres elèves.
L'histoire de "grande soeur/petite soeur" est aussi un classique du genre...

Pour le reste, on est dans l'ultra fleur bleue adolescente et c'est à déconseiller à celles qui aiment l'action.

Pour ma part, j'aime bien notamment pour l'aspect culturel de la chose et le côté "analyse" : généralement dans ce genre, il n'est pas question ouvertement d'homosexualité, mais les attirances entre personnes du même sexe à l'adolescence sont considérées comme tout à fait communes et normales.

On dira que ce qui est appréciable dans ce genre là, c'est que les protagonistes ne se posent pas trente six mille questions existencielles comme on pourrait le voir dans une série occidentale. Il n'est pas question de cases ou de limites dans le domaine affectif ou sentimental. On dira presque qu'homosexualité, hétérosexualité, bisexualité ne veulent rien dire...tout comme la séparation amour/admiration/respect/amitié est super fine et n'a finalement pas d'interêt à être "énoncée".

Il y a beaucoup de codes dans les mangas et animes japonais mais ils ne passent quasiment jamais par les mots : ce sont les attitudes et les regards qui donnent les informations à celui qui lit ou visionne et il en fait ce qu'il veut. Il peut être d'ailleurs assez drôle de voir les différences de lecture d'une personne à l'autre.

Et dans le fond, sur une série comme celle ci, hyper classique, gentillette, plutôt agréable mais où l'histoire ne laisse pas des masses de surprises...il y a malgré tout une telle complexité dans les rapports humains que les mots ne peuvent pas suffire à les faire comprendre. Ce qui est intéressant là n'est pas l'histoire en elle même, ce ne sont même pas les échanges de paroles...ce qui est intéressant se passe dans l'interpretation et la lecture de ce qui n'est pas montré, pas dit.

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                                                                                     Saison 3

 La saison 3 axe davantage l'histoire sur la relation Yumi/Sachiko. 

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Je serais tentée de dire qu'il s'agit de la meilleure saison mais en réalité, il est difficile de "séparer" l'ensemble de l'histoire. 

Ce qui frappe le plus ici est l'évolution notable de Yumi sur le plan psychologique, par rapport au tout début. On se rend compte que cette évolution s'est faite naturellement, dans le temps, et la relation entre Yumi et Sachiko, qui pouvait poser interrogation au départ, donne ici ses réponses. Qu'est ce qui les rassemble ? Qu'est ce qui peut cimenter un lien entre une élegante jeune fille de bonne famille légèrement rigide et une autre aux allures on ne peut plus banales ?  C'est dans la saison 3 que ces réponses arrivent.

Les fans des autres personnages risquent cependant de rester sur leur faim, celles ci étant assez peu présentes ou mises en avant dans les 5 OAV's. 

La saison 3 se porte en outre sur une période "intermediaire" ou Yumi est amenée à se poser des questions sur l'avenir ( le départ de Sachiko de Lillian ) et le choix d'une "Petite soeur" pour prendre le relais. Arrive alors un nouveau personnage, Kanako, qui entretient avec Yumi une relation un peu particulière, faite d'admiration et de rejet. Shouko, la cousine de Sachiko, entre elle aussi dans la course. 

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En bref : au bout de trois saisons, Maria Sama Ga Miteru, série "gentillette" au prime abord, s'impose comme l'une des (sinon la ) meilleures séries shoujo ai existentes, toute en subtilité et en émotions. 

Une quatrième saison a d'ores et déjà été annoncée pour l'année prochaine.

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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 15:20

12 épisodes - série animée non licenciée en France

Manga licencié et distribué en France - disponible sur Animamea Shop

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L'histoire : Sumire est une adolescente apparamment "comme les autres", qui travaille officiellement pour une boutique de vêtements et bijoux "Venus Vangard". En réalité, cette boutique, où vivent Lucia, son père Nahashi et une étrange petite fille, Lola, camoufle le quartier général des chasseurs de Virus. Malgré elle, Sumire s'est en effet retrouvée à devoir, la nuit, poursuivre des "Virus" aux allures de démons en compagnie de l'implacable ( et très belle)  Lucia.

Avis sur l'animé :

Venus versus Virus regroupe plusieurs élements d'une série à succès : deux jolies jeunes héroïnes, une cruchotte et une beauté glaciale, des monstres pas beaux, des pistolets et des couteaux...et un agréable character design. Très classique me direz vous ... totalement. La repartition des rôles ne déroge pas à la règle : la cruchotte cruchottise longtemps, la beauté glaciale qui cache un bon coeur malgré sa dureté la sort des ennuis.

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Alors quoi ? Tout simplement, le personnage de Lucia , avec son look gothique lolita , son bandeau noir sur l'oeil et ... ses nuisettes ( !!) parvient à tenir la série sur ses frêles épaules. C'est classique, on dirait sailor moon ( côté méchants ) mélangé à du Noir ( pour les combats, le flingue et la relation Sumire / Lucia ) mélangé à du Kannazuki ( pour le couple cruchotte / pas cruchotte ) ... mais on suit quand même avec plaisir.

La fin nous laisse cependant sur notre faim...j'en ai supposé qu'il y aurait donc soit un épisode bonus pour l'édition DVD ( comme cela a été fait pour Kashimashi ) voire une suite.

Le shoujo ai dans la série

Y'en a , Y'en a pas ? La question classique sur laquelle débattront les fans du genre lorsqu'une série jouera sur le sous entendu et les symboles.

Pour ma part, j'aurais tendance à dire oui. Bien sûr il y a un bellâtre pour jouer les troubles fêtes dans un triangle amoureux désormais classique, mais les deux heroïnes, ce sont Lucia et Sumire. Une relation forte et pudique à la fois qui indique quelque chose de plus fort que de l'amitié....libre au spectateur d'interpreter à sa sauce.

En tout cas, l'éventuelle fin bonus à venir pourrait bien nous donner plus de précisions, bien que je ne m'attende pas à du shoujo ai évident.

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En bref :

Venus vs Virus, avec ses ingrédients dynamiques et un personnage principal terriblement attractif, arrive à se sortir légèrement du lot des séries "classiques" sans pour autant révolutionner le monde de l'animation.

On regardera essentiellement pour admirer la belle Lucia, parce qu'elle le vaut bien

A noter : il paraît que le manga est beaucoup mieux que la série, j'attends donc avec impatience sa sortie en France pour me faire un avis.

Note globale : 7.5/10

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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 00:00

26 épisodes - série non licenciée en France

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L'Histoire

Dans un monde où tous les êtres naissent filles, l'acquisition du Simoun est devenu une nécessité pour les civilisations n'en bénéficiant pas. Le Simoun est en effet le seul "engin volant" pouvant dépasser les nuages en ne polluant pas. Cependant, le simoun est considéré par le pays le possédant comme un don divin et seules les sybillas, de jeunes prêtresses n'ayant pas encore choisi leur genre, peuvent les piloter...réalisant des figures en guise de prières.

A cause de ce monopole, le pays subit les attaques de plus en plus violentes des pays voisins. Le Simoun, à la fois objet de prière et arme de guerre, a, jusqu'à présent, toujours guarantit la victoire à son possesseur. Cependant, les sybillas vivent mal cette situation hybride, partagée entre leur rôle divin et leur nouvelle fonction "militaire"...

Avis :

Si Simoun peut sembler être un animé froid au shoujo ai superficiel au début de la série, on se rend compte au fil du temps qu'il bénéficie d'un scénario bien plus complexe et fouillé qu'il n'y paraissait.

La série aborde de nombreuses questions sous une forme poêtique et imagée qui échappe au spectateur qui regardera au premier degrès avec un esprit distrait. Les différents thèmes abordés frapperont davantage telle ou telle personne selon sa sensibilité. Pour ma part , je retiendrais le thème du choix, omniprésent du début à la fin de l'animé. On pourra également y voir une expression plus simple du passage de l'adolescence à l'âge adulte, ou encore la représentation des différentes formes d'amour au travers des paires présentées.

Il peut être donc un peu difficile de suivre l'intrigue et de se souvenir du nom des personnages (nombreux) durant les premiers épisodes mais cela vaut la peine de s'accrocher pour voir l'histoire s'emballer et les personnages prendre toute leur substance durant la seconde moitié de la série.

De nombreux personnages

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La série s'axe autour d'une équipe de sybillas , la Chor Tempest menée par la sybilla Regina Neviril.

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Chaque Simoun est piloté par une paire. Au début de l'histoire, Neviril est liée avec Armuria, qui s'avère être pour elle bien plus qu'une co pilote. Or, ces deux jeunes filles diffèrent par leur conception des choses : si Neviril se voit essentiellement comme une prêtresse, Armuria se perçoit davantage comme une combattante. Les hésitations de Neviril n'auront pas l'occasion de durer longtemps puisqu'Armuria disparaîtra lors d'un combat qui sera des plus traumatisants pour la sybilla regina.

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De son côté, Paraietta, fidèle compagne de Neviril depuis son enfance, ne cache pas ses sentiments à son égard...et retarde sans cesse son passage au Spring ( une source dans laquelle les jeunes filles décident du choix définitif de leur genre à l'âge adulte ) afin de rester à ses côtés.

De nouvelles sybillas font leur apparition : Aaeru, pilote de génie mais combattante avant tout, qui veut absolument former une paire avec Neviril afin de composer l'équipe la plus forte...et la très jeune Limone, surdouée confrontée à la fois au combat et à la difficulté d'être "à part" au sein de l'équipe.

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Au milieu de tout cela : Floe, Rodoreamon, Morinas, Alti et sa soeur Kaimu, cherchent chacune leur voie et la réponse à leurs questions.

 Interviendrons plus tard : Yun, qui a perdu ses anciennes coéquipières au combat, Mamiina , fille des serviteurs de la famille de Rodoreamon, en mal de reconnaissance, et Dominura, la plus experimentée, qui aura pour charge de diriger la Chor Tempest et se prendra d'affection pour Limone, la benjamine.

Si le nombre de personnages peut être perturbant au départ, chaque spectateur aura sa propre "paire" favorite ou un personnage qui le touchera plus que les autres.

Le Shoujo ai

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"L'astuce" du baiser permettant de faire s'envoler le simoun pouvait au départ induire le spectateur en erreur, faisant passer Simoun pour une série "gadget" ou toutes les occasions seraient bonnes pour présenter des scènes lesbiennes jolies graphiquement mais sans réel interêt émotionnel.

En réalité, le fait que tous les personnages soient de sexe féminin à la naissance abolit la question des genres, du moins à l'adolescence. On pourra reprocher à Simoun de ne pas aller plus loin sur cette question puisque l'âge adulte "remet les choses à leur (mauvaise) place" quant à la situation de l'homme ou de la femme. Cependant, les personnages principaux étant tous adolescent, on nage donc bien ici en plein shoujo ai.

Si toutes les paires ne sont pas des couples, le fait de piloter un simoun avec quelqu'un reste un lien fort parfois difficile à définir au départ ( mention spéciale à la paire Dominura/Limone que j'ai trouvé la plus touchante ). L'accent est en outre largement porté sur les sentiments entre les différentes sybillas.

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Simoun se révele ainsi une nouvelle série ouvertement et quasi exclusivement shoujo ai.

Conclusion :

Difficile de faire une fiche sur la série qui ne trahirait pas l'intrigue...j'ai donc décidé de laisser de nombreux sujets en suspend pour ne pas gâcher le plaisir que vous pourrier avoir à la visionner.

Simoun, série complexe et poêtique, permettra de passer un agréable et passionnant moment à ceux et celles qui cherchent "plus" que simplement du shoujo ai...elle a son propre univers, sa propre histoire, sa propre mythologie, et gagnerait à se développer encore davantage, bien que je doute qu'une nouvelle saison apparaisse un jour.

Pour son scénario, son graphisme, sa musique, ses émotions...je conseille vivement la série

Note Globale : 8/10

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Fiches épisodes :

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